- Les
«autres aliments» occupent
une place importante dans
l'alimentation des
Québécois, surtout aux
collations. On constate avec
inquiétude que la
consommation des aliments à
faible valeur nutritive,
très gras, très sucrés ou
très salés semble plus
élevée qu'en 1990. Les
«autres aliments» tels que
les matières grasses,
les sucreries, les boissons
sucrées et alcoolisées et
les grignotines
fournissent près du quart
des calories de
l'alimentation quotidienne.
- De
mauvaises habitudes
alimentaires sont présentes
chez les jeunes adultes et
des lacunes, dans
l'alimentation des personnes
âgées. Il est préoccupant de
constater que les hommes de
19 à 30 ans se distinguent
par de moins bonnes
habitudes alimentaires : ils
déjeunent moins, consomment
davantage des boissons
gazeuses et alcoolisées de
même que des aliments de
restauration rapide. Pour
leur part, les personnes
âgées de 70 ans et plus ne
mangent pas assez de
légumes, de fruits et de
produits laitiers et
céréaliers. De plus, les
femmes de cet âge sont plus
nombreuses à ne pas
consommer assez de viandes
ou de leurs substituts.
- Près de
neuf Québécois adultes sur
dix ont des apports trop
élevés en sodium. Enfin, on
note que près de neuf
Québécois adultes sur dix
ont des apports trop élevés
en sodium, contenu notamment
dans les aliments
transformés. En effet, les
Québécois ont des apports
qui se situent bien au- delà
de la quantité recommandée
de 2 300 mg par jour, celui
des jeunes hommes atteignant
même 4 700 mg.
- «Les
adultes québécois
s'alimentent mieux
qu'auparavant, mais il y a
place à l'amélioration. Or,
on sait qu'une saine
alimentation contribue au
bien-être physique et mental
ainsi qu'à prévenir de
nombreuses maladies
chroniques comme le diabète,
l'obésité, les maladies
cardiovasculaires,
l'ostéoporose et certains
types de cancer», conclut le
Dr Boileau.
Le directeur
national de santé publique,
le Dr Alain Poirier,
rappelle que le gouvernement
s'est doté, en 2006, du Plan
d'action gouvernemental de
promotion des saines
habitudes de vie et de
prévention des problèmes
reliés au poids 2006-2012,
Investir pour l'avenir.
«Avec ce plan, nous ne nous
adressons lus
seulement aux individus.
Nous allons au-delà des
interventions classiques en
impliquant aussi les
décideurs du secteur de la
santé et des services
sociaux, des milieux
scolaire et municipal
ainsi que ceux du monde des
affaires, notamment les
restaurateurs. Leur
collaboration est
essentielle pour faire en
sorte que partout, la
population ait la
possibilité de faire des
choix nutritifs en matière
d'alimentation. Tous ont un
rôle à jouer pour rendre les
différents milieux plus
favorables aux saines
habitudes de vie, tant
les instances
gouvernementales,
l'industrie agroalimentaire,
les institutions que la
société civile et les
médias», a déclaré le Dr
Poirier.
Pour plus de
détails, consultez
le rapport.
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