On s’intéresse aussi beaucoup en ce moment au rôle de la flore
intestinale dans l’obésité et les troubles métaboliques. Les probiotiques
pourraient jouer un rôle favorable à plusieurs niveaux : en augmentant la
satiété, en favorisant le contrôle du poids, en limitant les anomalies des taux
de glucides et de lipides sanguins, en diminuant les réactions inflammatoires...
Les probiotiques ont
également été étudiés dans
les maladies inflammatoires
de l’intestin et même les
cancers du côlon. Des
expériences de laboratoire
(« in vitro ») ou sur des
modèles animaux montrent que
les probiotiques pourraient
diminuer l’inflammation, de
même que la croissance de
bactéries au potentiel
carcinogène, voire de
cellules tumorales. Et
l’intestin étant le premier
organe immunitaire, les
probiotiques peuvent
favoriser les défenses de
l’organisme à plusieurs
niveaux. Certains d’entre
eux pourraient augmenter la
réponse à certains vaccins.
D’autres pourraient prévenir
et limiter la durée de
nombreuses infections
respiratoires, en
particulier chez le tout
jeune enfant. Depuis le
simple rhume jusqu’aux
atteintes infectieuses et
fébriles plus sévères...
Un lait aux probiotiques a
été testé, avec des
résultats prometteurs,
autant contre la dysenterie
que contre la pneumonie. Une
des études les plus
récentes, menée chez un
millier de femmes enceintes,
montre que celles qui ont
des apports réguliers de
probiotiques ont moins de
risque d’accoucher
prématurément. Les
chercheurs attribuent ce
résultat à un effet
possibles des probiotiques
sur les états inflammatoires
et sur les infections
vaginales.
La liste des bénéfices
potentiels de ces
micro-organismes, favoris
des chercheurs, est sans
doute loin d’être achevée!
Références :
- Proceedings of the
Nutrition Society, Volume
69, n° 3, p. 407-446.
- European Journal of
Clinical Nutrition, volume
64, n° 7, p. 213-218.
- PLoS ONE,
10.1371/journal.pone.0012164
- American Journal of Clinical Nutrition,
doi:10.3945/ajcn.110.004085) |