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 Selon le dernier sondage sur le stress alimentaire conduit à Montréal cet automne - jamais autant de répondants ont changé leurs habitudes alimentaires au cours des dernières années

"Les habitudes alimentaires évoluent à une rythme jamais encore observé donnant naissance à un nouveau phénomène : le Syndrome de Stress Alimentaire."

Montréal, le 10 octobre 2007 - La Division communication de la firme conseil en nutrition ISA a aujourd'hui rendu publics les résultats de la quatrième vague d'un sondage sur les changements des habitudes alimentaires reliés aux risques ou aux bénéfices des aliments. Ce dernier sondage révèle l'existence d'un bouleversement profond des habitudes alimentaires au cours des dernières années.

"Comparativement à 2004, les résultats de cette année mettent en lumière une augmentation importante du stress alimentaire associé au risque des aliments.", mentionne Isabelle Paquet, nutritionniste et fondatrice d'ISA. En 2007 à Montréal, le stress alimentaire moyen généré par un risque a connu une  hausse significative comparativement à celui de 2004 passant 2,81 à 3,44.
 
Soulignons que le stress alimentaire correspond à l'addition des décisions de ne pas acheter ou de ne pas consommer un produit alimentaire lorsque celui-ci est associé à l'un des 10 risques de l'échelle de mesure développée en collaboration avec une nutritionniste. Ainsi en 2007, 85,2% des gens interrogés ont décidé de ne pas acheter ou de ne pas consommer un aliment parce qu'il était associé à au moins un risque alimentaire comparativement à 77,5% en 2004. A l'opposé, 87,0% des répondants de 2007 affirment avoir acheté ou consommé un aliment afin de profiter de ses bienfaits.

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Les quatre (4) enquêtes ont permis de questionner un total de 1304 adultes sur leurs habitudes alimentaires. La dernière enquête a été effectuée auprès de 300 adultes dans la région métropolitaine de recensement de Montréal afin de mesurer  les changements des habitudes alimentaires associés à une liste de 10 risques (tels que la vache folle, les gras trans, la grippe aviaire...) et à une liste de 10 bénéfices (tels que les Oméga-3, les fibres alimentaires, les probiotiques...).

Comparativement à 2004, quatre enjeux liés au risque ont connu une hausse significative de leur portée en 2007 : "les gras hydrogénés ou trans" (avec +17,9 points), "la trop forte teneur en sel" (avec +15,2 points), "la trop forte teneur en sucre" (avec +12,8 points) et "les fruits & légumes et la crainte des pesticides" (avec +6,2 points).

"Plus la science progresse en expliquant les bénéfices ou les risques des aliments, plus les médias exposent les  conclusions de ces recherches et plus les individus ressentent une pression pour changer leurs comportements alimentaires. C'est la définition même du stress alimentaire." a-t-elle  ajouté.

Selon le dernier sondage, 65,7% des répondants ayant tenté un changement d'habitude alimentaire l'ont fait principalement "pour réduire le risque de développer une condition physique particulière ou une maladie". Uniquement 13,8% des répondants de 2007 affirment avoir entrepris un tel changement "pour suivre une recommandation de leur médecin".

"Le stress alimentaire n'est pas uniquement l'apanage des personnes âgées  à la santé fragile. La saine alimentation est aussi une préoccupation partagée par tous ceux qui désirent rester en santé." rajoute madame Paquet. Le dernier sondage sur le stress alimentaire a été conduit par Echo Sondage Inc pour le compte d'ISA du mardi 4 septembre, au mercredi 19 septembre 2007.

 

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 Source :   ISA

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