Une étude française menée
pendant 5 ans chez plus de
5.000 hommes âgés de 30 à 64
ans
montre que la consommation
de fromage est corrélée à
une moindre incidence du
syndrome
métabolique. Par rapport aux
hommes dont la consommation
est peu importante, ceux qui
ont une consommation élevée
de fromage ont un moindre
risque d’insulinorésistance,
des
taux moins élevés de
triglycérides et d’insuline,
une pression artérielle
moins haute, une
moindre augmentation du tour
de taille et un indice de masse corporelle (IMC) plus
faible.
L’analyse des facteurs de
risque comme l’alcool, le
tabac, ou la sédentarité
montre que les
corrélations établies ne
sont pas dues au seul mode
de vie et que le fromage
peut jouer un
rôle favorable indépendant.
Excès de poids, hypertension
artérielle, taux anormaux de
glucides et de lipides
sanguins…
Tous ces troubles
constitutifs du syndrome
métabolique sont aussi
améliorés dans une
récente étude suédoise chez
des hommes et des femmes
consommateurs de fromage.
Les
chercheurs ont exploré la
relation entre certains
marqueurs biologiques sanguins témoignant
de la consommation de
produits laitiers et le
risque cardiovasculaire. Les
grands
consommateurs de produits
laitiers (fromage chez les
femmes, fromage et lait
fermenté chez
les hommes) voient leurs
facteurs de risque diminuer. Par rapport aux plus faibles
consommatrices, les femmes
qui consomment le plus de
fromage ont même un risque
d’accident cardiaque diminué
de 88 % !
Sources:
- Diabetes &
Metabolism, volume 36,
supplément 1, p. A42.
- American Journal of
Clinical Nutrition, volume
92, p. 194-202.
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