Contrairement à une idée
répandue, le fromage en
quantités raisonnables
n’augmente pas le risque
cardiovasculaire. Une
synthèse de plusieurs études
menées chez plus de 90 000
personnes montre que ses
effets sur le coeur et les
vaisseaux sont neutres.
Mieux encore, d’autres
études ont corrélé la
consommation de fromage à
l’amélioration de certains
marqueurs de risque
cardiovasculaire comme le
cholestérol, l’insuline,
l’hypertension… D’autres
études encore ont trouvé une
diminution du risque
d’infarctus du myocarde chez
des consommateurs de 40 g de
fromage par jour, soit un
peu plus d’une portion. Le
gras est d’ailleurs souvent
accusé à tort. Une synthèse
des études les plus récentes
portant sur 350 000 sujets
(1)
ne trouve aucune relation
entre les apports d‘acides
gras saturés et le risque
cardiovasculaire. Et les
enquêtes montrent aussi que
la teneur en matière grasse
du fromage est souvent
surestimée par le public
comme par les médecins. Aujourd’hui, nombre
d’experts en cardiologie
sont d’accord pour ne plus
interdire complètement le
fromage : même en présence
de facteurs de risque, une
consommation de 30 g par
jour (une portion) semble
pouvoir être conseillée dans
la plupart des cas
(2).
Références 1. American Journal of Clinical Nutrition, volume
91, n° 3, p. 535-546.
2. Institut Fromages &
Santé. |