Zinc
Les faits : Le zinc est un
élément clé pour les
cellules impliquées dans la
défense contre les virus. Il
joue également un rôle dans
plusieurs fonctions
corporelles. Il contribue à
la croissance et au
développement normaux des
enfants, des adolescents
ainsi que des bébés pendant
la grossesse. De plus, il
est essentiel au bon
fonctionnement de l’odorat
et du goût; ainsi, un statut
en zinc faible peut agir sur
votre appétit et sur le
plaisir que vous avez à
manger. L’AQR actuel pour le
zinc est de 8 mg pour les
femmes et de 11 mg pour les
hommes. Les meilleures
sources de zinc sont les
fruits de mer, la viande,
les graines, les haricots
secs cuits, les pois et les
lentilles. Une portion de
bœuf (75 g ou 2 ½ onces)
fournit environ 4,6 mg de
zinc, et une portion de
lentilles (175 ml ou ¾ de
tasse) fournit près de 2 mg
de zinc. Les sources
végétales sont moins fiables
puisque le taux de zinc dans
les plantes dépend de ce que
contient le sol. Par
conséquent, il est
recommandé que les adeptes
du végétarisme qui dépendent
principalement des
nutriments d’origine
végétale consultent un
diététiste pour s’assurer
que leurs besoins sont
satisfaits.
Sélénium
Les faits : Le sélénium est
important pour le maintien
d’un système immunitaire en
santé. Toutefois, il existe
très peu de données
probantes indiquant qu’il y
aurait une carence en
sélénium au sein de la
population canadienne ou que
la consommation de
suppléments de sélénium
réduirait le risque
d'infections virales. Les
quantités recommandées sont
petites : seulement 55
microgrammes quotidiennement
pour les adultes, que l’on
peut facilement obtenir en
consommant des noix, des
fruits de mer, des abats, du
porc et des grains entiers.
Une demi-tasse (125 ml) de
riz brun cuit fournit 8 à 10
microgrammes de sélénium, et
une portion de noix
mélangées (60 ml ou ¼ tasse)
contient environ 150
microgrammes de sélénium.
Nourrir un rhume et
affamer une fièvre? Ce n’est
pas un bon conseil!
Les faits : Les infections
virales, comme la grippe,
sont souvent associées à la
fièvre. Cependant, il
n’existe pas de données
probantes stipulant que «
d’affamer une fièvre », en
réduisant votre apport en
nourriture, peut réduire la
fièvre. En fait, la fièvre
est un moyen utile
qu’utilise le système
immunitaire pour combattre
les infections virales. Si
nous cessons de manger, le
système immunitaire ne
fonctionne pas de façon
optimale. De plus, tous les
nutriments mentionnés
ci-dessus, de même que
beaucoup d'autres, sont
importants pour le système
immunitaire. « Bien qu’il
peut être tentant de manger
moins lorsque vous ne vous
sentez pas bien, essayez de
manger plus souvent de plus
petits repas ainsi que des
collations santé afin
d'aider les défenses de
votre corps. Et buvez
beaucoup d’eau », note
Catherine Field.
En conclusion – « Une
santé optimale ne nécessite
pas une alimentation
compliquée basée sur un
certain nombre de "super
aliments". La clé d’une
bonne santé consiste
simplement en une
alimentation équilibrée et
bien planifiée qui met
l’accent sur la variété,
conclut Catherine Field.
Même si ces conseils seuls
ne sont peut-être pas
suffisants pour vous
protéger de la grippe cette
saison, ils aideront votre
système immunitaire à
pallier les effets de la
grippe et contribueront à
votre santé à long terme. »
La planification de saines
habitudes alimentaires peut
représenter un défi pour les
familles et les gens actifs.
Les diététistes possèdent la
formation et l'expertise
nécessaires pour faire la
distinction entre la fiction
nutritionnelle et la réalité
et pour traduire la science
en conseils pratiques que
vous pouvez mettre en
pratique quotidiennement.
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