Les antioxydants à l’examen |
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Alors que l’intérêt des
suppléments alimentaires est
mis en cause par de nombreux
travaux, l’alimentation
apparaît comme une source
nécessaire et suffisante
d’antioxydants. Pour devenir
« inoxydables », mangez
équilibré! La vitamine C dans les
fruits et légumes. La
vitamine E dans les huiles
végétales, les noix, les
amandes ou les noisettes. Le
sélénium dans les fruits de
mer, le foie, le thon, la
limande ou les moules. Le
zinc dans les huîtres ou le
foie de veau. Le cuivre des
mollusques et crustacés. Le
magnésium dans le thé et les
fruits oléagineux. Les
caroténoïdes comme le
bêta-carotène des carottes ou
le lycopène de la tomate.
Les polyphénols du cacao, du
café ou du vin rouge… Les
antioxydants sont des
vitamines, minéraux et
oligoéléments présents à
l’état naturel dans notre
alimentation quotidienne.
Leur notoriété vient surtout
de l’intérêt qu’on leur
reconnaît pour protéger les
cellules de l’organisme de
l’agression des radicaux
libres. |
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Ces radicaux sont fabriqués
lors de la transformation de
l’oxygène nécessaire aux
cellules et produits par
l’organisme lors de son
fonctionnement. Ils
participent à la défense de
l’organisme contre bactéries
et virus. Lorsqu’ils sont
produits en trop grande
quantité sous l’effet de
facteurs extérieurs comme la
pollution, le tabac, les
rayons ultraviolets… Ils
peuvent altérer les
membranes des cellules… On
les rend responsables du
stress oxydatif, qui
entraîne le vieillissement
prématuré des cellules. Ils
seraient impliqués dans
l’apparition des maladies
cardiovasculaires ou des
cancers… Face à ces risques, on a pu
penser utile de se
supplémenter en comprimés,
gélules ou potions
d’antioxydants divers.
Notamment pour les personnes
les plus exposées au stress
oxydatif : fumeurs,
personnes âgées, sportifs
(l’exercice physique intense
augmente la consommation
d’oxygène et la production
de radicaux libres). Mais
des études menées avec des
compléments vitaminiques
chez des fumeurs montrent au
contraire une augmentation
des risques de cancer du
poumon! Et l’apport massif
d’antioxydants chez les
sportifs diminue la qualité
de la réponse adaptative.
L’augmentation des besoins
en antioxydants chez le
sportif n’est pas établie
avec certitude. Enfin, les
travaux de chercheurs comme
le Dr Siegfried Hekimi,
(Université McGill,
Montréal) relativisent les
méfaits des radicaux libres
et les bienfaits des
antioxydants dans la lutte
contre le vieillissement. |
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L’agence de sécurité
sanitaire européenne (EFSA)
a examiné 180 allégations de
santé concernant des
antioxydants et 200 autres
sont en cours d’évaluation.
Elle n’a donné pour le
moment que 5 avis positifs :
pour le cuivre, le
manganèse, le sélénium, la
vitamine C et le zinc, dont
la fonction anti-oxydante
est reconnue… Ce qui semble sûr
aujourd’hui, c’est qu’il n’y
a aucun bénéfice à consommer
des antioxydants à doses
élevées et en dehors des
apports alimentaires. On n’a
encore rien trouvé de mieux
qu’une alimentation
quotidienne équilibrée!
Références
-
Alimentation Nutrition. La Lettre de l’ANIA n° 30.
-
Réalités en Nutrition et Diabétologie, n° 28, p. 22-26.
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