Les enquêtes le démontrent :
chez les étudiants,
l’équilibre alimentaire
n’est pas une
préoccupation majeure. Et
pourtant, une alimentation
adaptée fait partie des
conditions de la réussite
universitaire. Avec quelques
grands principes et conseils
pratiques, petit cours (de
nutrition) pour mieux suivre
les cours… Les défauts de
l’alimentation estudiantine
sont bien connus : petits
déjeuners oubliés,
déjeuners bâclés ou sautés,
recours aux préparations
toutes prêtes, manque
d’aliments
simples et sains (pain,
fruits et légumes, produits
laitiers), collations répétées à base de
gâteaux et produits sucrés,
grignotages à toute heure et
dîners trop copieux… Rien de
plus
simple : en prenant le
contre-pied de ces
comportements, on a les
grandes lignes d’une
pratique alimentaire
favorable aux études:
-
Trois
repas par jour, le plus
possible à horaires
réguliers, et sans
sauter de repas.
-
Une
alimentation variée,
privilégiant autant que
possible les aliments
simples et naturels
(frais ou en conserve)
et faisant place à tous
les groupes de
nutriments. Avec à
chaque repas et selon
l’appétit des glucides
complexes (pain, pâtes,
riz, semoule, légumes
secs) pour l’énergie, la
satiété, l’activité
physique et mentale. Et
un apport plus limité de
glucides simples (sucre,
boissons sucrées et
sucres des confiseries
et des gâteaux). Avec
des sources de protéines
une à deux fois par jour
pour les muscles, la
force et la tonicité:
viande, oeufs, poisson
(ce dernier au moins
deux fois par semaine).
Avec des lipides variés
(beurre et huiles),
nécessaires pour le bon
fonctionnement de
l’organisme et pour
l’énergie. Avec du
calcium, pour la
croissance, la solidité
des os, la détente
musculaire : à chaque
repas un produit laitier
(qui est aussi source de
protéines). Avec des
minéraux et des
vitamines, contre la
fatigue et pour
entretenir la forme :
ils sont apportés par
une alimentation variée
incluant des fruits et
des légumes (idéalement
5 par jour).
-
Une
hydratation suffisante.
Au moins 1,5 litre d’eau
par jour, la seule
boisson réellement
indispensable. La
consommation de sodas et
boissons sucrées peut
sans risque être évitée
ou du moins modérée,
tout comme celle
d’alcool.
-
Un petit déjeuner
équilibré. Ce premier repas
de la journée après une nuit
de jeûne a un
rôle important. Il favorise
la concentration, améliore
les performances cognitives
et permet aussi un meilleur contrôle
du poids. En fonction des
goûts de chacun, il doit
comporter
une boisson (au choix : lait
froid ou chaud, chocolat,
thé, café, jus de fruits
frais pressé),
un fruit frais (ou un jus de
fruits frais), un produit
laitier (au choix : lait,
yaourt, fromage
blanc ou fromage), un
produit céréalier (pain,
biscottes…), beurre,
confiture… Il s’agit
d’apporter à la fois de
l’eau, des vitamines, du
calcium, des glucides et
des lipides.
-
Enfin, le sandwich peut
être utile à midi à
condition d’apporter des protéines (jambon,
blanc de poulet, thon,
fromage…) et des crudités
(tomates, concombre,
salade…) et
d’être accompagné d’un
fruit, d’un produit laitier
au choix et d’une boisson
(eau de
préférence). Une solution de
déjeuner qui est acceptable lorsqu’elle s’intègre dans
une
alimentation quotidienne
équilibrée, après un petit
déjeuner complet et avant un
dîner comprenant tous les
groupes d’aliments.
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